Aujourd'hui fut un peu un jour comme les autres.
Je dessine.
Et comme dit si bien Louis Pons: "Excusez moi, j'ai cinq milles dessins qui m'attendent..."
Alan est passé à l'atelier.
J'ai eu le droit à un petit cours de Mac gratuit. Merci Alan.
Il fait froid dans l'atelier quand il n'y a personne.
J'ai dessiné élucubration.
C'est le jour...
Réaliser un complément aux illustrations du dictionnaire Larousse de mon enfance. Donner aux mots qui n'ont pas d'image une illustration. L'ensemble est édité en lithographie par mes soins depuis 1994.
mercredi 18 avril 2007
jeudi 12 avril 2007
a privatif et nominatif
Encore quelques mystères pour vous.
Pour vous rassurer, parfois c’est aussi un mystère pour moi. Je m’étonne de l’imagination qui permet, presque toujours, de tracer des lignes. Je sens bien parfois que cela patine, qu’il y a des redites voire des resucées mais dans l’ensemble le cerveau produit. Ce qui m’étonne aussi toujours c’est qu’une image parfaite là, en haut, dans la boîte crânienne ne passe pas par le bras puis par la main. Alors qu’il s’agit du même corps. Il y a des refus d’obtempérer qui sont irritants.
jeudi 5 avril 2007
avec et sans
envie de fluo
Je passe une partie de l’après-midi à poser de l’aquarelle sur une des lithographies un peu pâle. J’ai essayé de trouver des couleurs aquarelles très vives voire fluorescentes mais sans succès. Je me suis rabattu sur une gouache Linel que je dilue beaucoup. Mais ce n’est pas pareil évidemment. Qui pourrait me trouver une aquarelle rose ou jaune fluorescent ?
Tant qu’à poser de la couleur...
Voici quelques résultats de la coloration de mes vignettes et comme pour le dessin, je sens bien que je m’améliore. J’aime particulièrement jouer des transparences de l’aquarelle et oser des superpositions un peu scabreuses.
faire la bouille
ciel breton
Fischli et Weiss
Quant on est seul dans un atelier de lithographie et que l’on doit se coltiner le transport d’une pierre lithographique d’environ 60 kilos il faut trouver une solution. Ce n’est pas ma première fois en ce domaine et je sais qu’il va falloir se jouer de la gravitation universelle. Vive le grainage sur la Lune.
D’abord profiter de cette gravitation pour faire descendre la pierre sur une pente douce improvisée avec ce qui traine dans le grand bordel. Deux planches longues calées par une pierre lithographique plus petite et quelques chiffons pour éviter un choc trop dur font l’affaire et forment un Fischli et Weiss du plus bel effet.
On fait glisser doucement et voilà la bête sur le diable. On roule à l’intérieur et là autre problème faire monter la pierre du sol vers la table où elle recevra le dessin. Il ne faut pas compter sur l’aide de la gravitation mais lutter contre...
Mesurer de quelle hauteur je peux avec mes muscles soulever cette pierre. Disons sans problème 8cm. Donc de cette hauteur et parfois un peu plus faire monter cette pierre progressivement de tabouret en tabouret et voilà le tour est joué.
Disons que tout cela est une belle analogie de ce qui se passe pour moi en ce moment.
Je ne dispose plus des bras salvateurs de compagnons d’atelier et le travail est toujours aussi lourd.
Alors, au lieu d’attendre, je prends le partie de me débrouiller. J’y arrive mais bon ce n’est pas aussi bien que les bras de Philippe.
A suivre...
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