J'ai de bons amis dessinateurs.
ils savent ce que c'est ce travail. Ils savent que parfois c'est long de faire bouger des ombres au fusain, d'aiguiser des stylos Bic.
Alors lorsque je suis un peu absent de mon blog, lorsque les nouveaux dessins ont du mal à arriver ils s'inquiètent.
Je devrais les abonner à mon dictionnaire.
Leur inquiétude je les prie de m'en excuser.
Elle est le signe de leur intérêt et c'est le plus beau compliment que l'on puisse me faire. Ce matin j'ai donc expédié mes dossiers pour le centre commercial de Monsieur Parent et j'ai repris le chemin du dessin.
Ils vont être contents, au moins ces deux là.
Aux autres, je les rassure aussi : je suis vivant.
Mais le béton brut de décoffrage me fait un oeil doux et je m'applique à son sauvetage. Aucun regret.
J'ai repris comme d'habitude exactement là où j'avais arrêté. Quel pied ce travail...