lundi 26 février 2018

Pourtant, je suis diplômé.

Heureusement que je conserve mon Liber Veritatis.
Sans lui, je serais bien capable de faire deux fois le même travail et d'aquareller deux fois la même épreuve.
Ouf ! Il me suffit d'un coup d'œil pour savoir où j'en suis.
Alors celle qui suit m'a encore permis de replonger dans mon dessin ancien.
Dans la lettre D, la planche est riche des mots de la diction. Point de discorde entre nous, il faut dire la discontinuité du discours.
La planche va regagner les archives éteintes de mes tiroirs. Vous, croyant avoir vu, moi certain que rien n'est bien lisible derrière cet écran.
Il me faudra disperser tout cela avant que.
Finalement, je me sens tout à fait prêt à relire Cioran, à le suivre, même à le croire.
Je vais ensuite supprimer ce blog. Personne n'y vient.














vendredi 9 février 2018

Je suis invincible






































Alors que tout l'environnement est blanc de neige, je pose ici les couleurs sur une nouvelle épreuve. Comme le souligne Philippe Martin, il est difficile de lire la lithographie qui est en dessous. Une autre chose m'étonne c'est que, malgré un choix toujours appliqué de couleurs que j'aime, c'est encore une surprise de voir que toutes ces belles couleurs mélangées, dans l'eau de rinçage des pinceaux, additionnant leurs éclats, finissent toujours par faire un gris sale peu réjouissant .Comment se fait-il que pour la couleur l'addition répétée semble être une soustraction sournoise ?
En bande-son, j'ai remis Machine Gun Kelly, en boucle, toujours. La couleur, lui, il l'applique sur son corps mince en de multiples tatouages. Il est une sorte de musée ambulant se déplaçant dans la vie avec la rage de sa jeunesse de rappeur un brin trop à la mode.
J'aime son dandysme reluisant, sa hargne tapageuse et les refrains encourageants de ses chansons.
Merci l'ami américain.