Depuis un mois aucun message sur ce blog-ci.
Il faut dire que l'autre (http://archipostcard.blogspot.com/) m'occupe beaucoup et que Monsieur Claude Parent m'apporte chaque jour des satisfactions et de l'énergie.
Mais aussi le sous-sol est glacial ce qui est une raison valable pour ne pas préparer la pierre. La gomme ne ferait pas bien son travail.
Alors...
J'attends et vous aussi, vu les nombreuses lettres et commentaires de protestations contre ce ralentissement.
Tiens il pleut, ça se réchauffe...
Réaliser un complément aux illustrations du dictionnaire Larousse de mon enfance. Donner aux mots qui n'ont pas d'image une illustration. L'ensemble est édité en lithographie par mes soins depuis 1994.
mardi 13 janvier 2009
mardi 9 décembre 2008
quelques


Aujourd'hui j'ai pesté contre les plumes...
Dans une boîte de Bêtises de Cambrai en tôle lithographiée, séjournent des boîtes et des boîtes de plumes provenant de chez Monsieur Ramondot. J'ai déjà épuisé une série et j'attaque une autre. Je n'utilise plus depuis longtemps les plumes spécifiques à la lithographie que l'on trouve chez les fournisseurs car elles sont de trop mauvaise qualité, mal fendues, pointes émoussées et trop courtes pour les portes-plumes, elle s'usent en plus très vite mais ça c'est valable malheureusement pour toutes les plumes. Il faut dire que la pierre agit comme un papier de verre très fin et abîme la pointe.
Mais tout de même encore cette foutue manie de ne pas vouloir laisser l'encre s'écouler sur la surface. La goutte d'encre se forme au-dessus du vide et soit n'est pas envoyée vers la pierre pour le dessin soit coule d'un coup en une magnifique tache... Alors il faut bien nettoyer la pointe métallique, user un peu la plume et on peut espérer faire une ligne fine... Tout de même c'est délicat. Parfois je voudrais avoir des gestes plus libres, plus mordants, plus fouettants mais le risque c'est la tache...
L'énergie doit donc passer autrement.
Bon sinon rien de bien palpitant, je dessine.
Je vois que cette pierre sera plus ouverte que l'autre, plus blanche. Moins de lavis, moins d'images cernées dans des cases et dessins plus en lignes qu'en valeurs.
C'est un autre rythme.
lundi 1 décembre 2008
en marge et au-delà

Piano.
Mais je me chauffe. L'ennemi c'est le froid.
Un peu pour vous, l'avancement des travaux.

Et puis le dessin de Manon, la fille de Natacha qui m'a représenté si judicieusement. C'est bien moi.

Et puis le dessin de Manon, la fille de Natacha qui m'a représenté si judicieusement. C'est bien moi.
Parfois vouloir faire vite un signe, une trace qui suffise pour passer à l'autre mot qui se présente sous une forme plus dimensionnelle et représentative. Même si c'est improbable, je préfère la fausse réalité au symbolique. Je tente l'épuisement de mon imaginaire. Rien que ça. Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une position négative puisque la perversité me pousse également à le nourrir en permanence et je jalouse aussi beaucoup. Donc je n'ai pas fini de si tôt.
Voyez les formes qui se répètent, celles qui naissent. 19 lettres encore à parcourir.
Les Beach Boys chantent. Good Vibrations vraiment good.


mardi 25 novembre 2008
au pinceau


Le froid n'encourage pas à la descente dans l'atelier alors pourquoi ne pas rester à l'étage et au chaud aquareller des épreuves. Je retrouve l'une d'elles commencée à Rouen et me remets au travail. J'ai parfois fait le choix de garder le gris éteint mais si beau de la lithographie peu encrée. Pour le reste, ça avance par choix délicats et un peu sauvages. Pourquoi l'égyptien est rouge et l'égéen rose et ocre ?
Je ne sais vraiment, disons que les unes contre les autres des décisions sont prises. Ça pousse...
J'entends malgré la grève sur France Culture une émission sur les dérèglement de la zone frontale du cerveau et sur le Viagra.
Passionnantes émissions.
Il faut aussi dire que les play-listes de grève sont remarquables.
"...y a des filles pour les garçons et des garçons pour les filles, y a des filles pour les filles et des garçons pour les garçons..."
Voici la planche dans son état actuel :


samedi 15 novembre 2008
l'épaisseur de mon monde


A l'heure ou certaines de mes connaissances font l'acquisition de livre important pour leur pratique artistique (traité de perspective par le grand graveur Abraham Bosse), je reçois un volume bien plus modeste historiquement.
Il s'agit du manuel du dessinateur et imprimeur lithographe par Monsieur Villon aux éditions Roret. Je connaissais ce livre car un exemplaire traînait dans l'atelier de la Bouille. Il est à l'image des autres livres de ce type. Très riche en informations et recettes de tous types il ne permet pas pourtant de saisir la réalité du travail. Impossible en effet de faire passer certains gestes, certaines habitudes dans un mode écrit de ce type. Voir et pratiquer sont toujours beaucoup plus efficaces que lire dans ce cas précis. Mais c'est amusant lorsque l'on pratique, soit de retrouver les détails de nos gestes, soit de ne pas pouvoir suivre l'auteur et de s'étonner des différentes pratiques. Par exemple, les recettes pour fabriquer soi-même ses propres encres semblent bien inutiles. Qui aujourd'hui irait mélanger du noir de fumée avec du suif de mouton ? Mais, plus étonnant encore : les recettes d'acidulation qui me semblent d'une faiblesse incroyable !
Le livre est petit et se veut pratique, utile. Je cherche en vain des trucs permettant de gagner du temps, surtout sur le grainage, mais rien... Le Carborundum n'est même pas nommé car tout simplement pas inventé je crois en 1932. J'aime avoir ce genre de livre tout autant pour plonger dedans que pour me souvenir que je partage ma pratique de lithographe avec une généalogie d'artistes et d'artisans dont les gestes passent d'un apprenti à l'autre. Il faudra inventer la généalogie de la "position Mobylette" qui n'a rien à voir avec une quelconque position amoureuse (quoique) mais évoque la manière dont on doit tenir un rouleau encreur...
Le Roret possède en fin de volume des planches qui se déploient tout en longueur. Je vous laisse apprécier celle des machines, des outils et de la perspective...




lundi 10 novembre 2008
Justaume et Guillin

Aujourd'hui j'ai effacé l'enfance en une vingtaine de coup de grainage. Les deux pierres l'une sur l'autre aidées d'une boue fine de sable ont fait merveille. Partis, les beaux profils de ma jeunesse, parties les ombres couchées, parties les encres et le gras nécessaires au tirage...
Et puis remplir le ruisseau du sable sali.
Et puis attendre une nuit que l'eau s'évapore et que la blancheur tendre de la pierre me redonne l'envie de remplir encore un peu le monde de dessins supplémentaires.
Vendredi j'ai vu deux étudiants rire devant les dessins de Topor qu'ils ne connaissaient pas. Rire.
Alors je sais que les choses importantes passent. Et je sais que je ne vais pas toujours au Mans pour rien. Les dessins sont toujours paniques.
Louis Pons réjouit d'autres étudiants. Oui.
Mettre les livres et les dessins dans les mains de ceux qui viennent vous voir. Vendredi j'ai parlé de Van Dick, de Dürer, de Topor.
Et j'ai eu en main de magnifiques cadavres exquis. Un peu seuls encore mais je crois les deux énergumènes bien capables de remplir mes mirettes de lignes, d'histoires et d'une incroyable puissance parfois. D'où tiennent-ils cela ?
Quelle est cette histoire que l'on invente et quelle est cette mystérieuse évidence qui cloue le bec ?
L'image est un détail du cadavre exquis de Guillaume Bure et Justin Delareux, publié sans leur autorisation ça va de soi.
mercredi 5 novembre 2008
Art Dico à Grenoble, une exposition
Je viens de recevoir une invitation et un programme pour l'exposition Art-Dico qui aura lieu à Grenoble. Le commissariat de l'exposition est assuré par Thora Van Male dont nous avons déjà chanté les louanges de son très beau livre : "Art Dico. A la découverte des lettres illustrées du dictionnaire." (voir article du 21 février 2007)
Voyez le programme pour toutes les informations.
Et pour répondre à votre question : non mon travail n'y sera pas exposé comme quoi je fais vraiment de la communication pour le plaisir du partage...
Oui vraiment.
Dommage c'est un paradis pour l'architecture moderne et contemporaine. Ceux qui suivent mon autre blog (http://archipostcard.blogspot.com/) comprendront que par exemple Grenoble a droit à 13 pages (!!!) dans notre guide (vénéré) d'architecture contemporaine en France par messieurs Amouroux, Crettol et Monnet.
Art Dico
Bibliothèque d'étude et d'information
Grenoble.
23 octobre 2008 28 février 2009
http://archipostcard.blogspot.com/

Voyez le programme pour toutes les informations.
Et pour répondre à votre question : non mon travail n'y sera pas exposé comme quoi je fais vraiment de la communication pour le plaisir du partage...
Oui vraiment.
Dommage c'est un paradis pour l'architecture moderne et contemporaine. Ceux qui suivent mon autre blog (http://archipostcard.blogspot.com/) comprendront que par exemple Grenoble a droit à 13 pages (!!!) dans notre guide (vénéré) d'architecture contemporaine en France par messieurs Amouroux, Crettol et Monnet.
Art Dico
Bibliothèque d'étude et d'information
Grenoble.
23 octobre 2008 28 février 2009
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