Et quoi de neuf dans les rayonnages Enfantina de ma bibliothèque ?
Mais un bel exemplaire du livre les vieux de la vieille de Erckmann-Chatrian chez Hetzel !
Cela pourrait suffire mais voyez-vous, en plus d'être un beau cartonnage pour la jeunesse, cet ouvrage réunit aussi le dessinateur Lix et surtout l'interprète et génial graveur Méaulle !
Le premier (et sans doute le plus vivace) de mes souvenirs de Méaulle c'est d'avoir vu au Musée Victor Hugo de Villequier l'un de ses bois gravés réussissant l'incroyable pari de traduire un lavis de l'écrivain romantique sur une planche de bois.
Ce qui est amusant c'est qu'à cette période de ma vie, je ne savais pas que je serais graveur à mon tour un jour. Je devais alors avoir 17 ans...
J'aimerais beaucoup revoir ce bois, je veux dire à la fois le tirage mais aussi la planche elle-même. Car, il y a là, dans la totale compréhension du travail de Victor Hugo par Méaulle, bien plus qu'une qualité de copie mais bien, comme pour un musicien, à la fois un travail de traduction et aussi d'interprétation. Tout cela se mesure à la distance que l'on prend pour l'observation de cette estampe. De loin, un peu, c'est Victor Hugo qui est là, on en reconnaît tout le génie du noir, des lavis, de la brume. Puis, en se rapprochant, surgit l'incroyable chaos des lignes gravées, les unes dans les autres, se chevauchant, se dissipant à l'infini. Alors on saisit chaque coup de burin, de gouge dans ce bois debout. Méaulle est alors l'auteur de cette image.
Je ne sais pas quel lien ont entretenu Lix et Méaulle pour cet ouvrage.
Mais je suis certain que Lix devait être heureux d'avoir, pour traduire ses dessins, un aussi bon interprète.
Nous aussi maintenant.
Prenons donc plaisir à regarder à la fois le dessin et sa traduction, sans feindre de croire que sans l'habileté de l'un n'existerait pas le génie de l'autre.
J'avoue n'avoir pas eu encore le courage de lire le texte étant toujours et encore des images. Il me faudra montrer cela à la jeunesse du Mans. Faut-il vous faire baver en vous disant le prix de cette merveille ? Ce serait indécent.
Bien à vous.
Mais un bel exemplaire du livre les vieux de la vieille de Erckmann-Chatrian chez Hetzel !
Cela pourrait suffire mais voyez-vous, en plus d'être un beau cartonnage pour la jeunesse, cet ouvrage réunit aussi le dessinateur Lix et surtout l'interprète et génial graveur Méaulle !
Le premier (et sans doute le plus vivace) de mes souvenirs de Méaulle c'est d'avoir vu au Musée Victor Hugo de Villequier l'un de ses bois gravés réussissant l'incroyable pari de traduire un lavis de l'écrivain romantique sur une planche de bois.
Ce qui est amusant c'est qu'à cette période de ma vie, je ne savais pas que je serais graveur à mon tour un jour. Je devais alors avoir 17 ans...
J'aimerais beaucoup revoir ce bois, je veux dire à la fois le tirage mais aussi la planche elle-même. Car, il y a là, dans la totale compréhension du travail de Victor Hugo par Méaulle, bien plus qu'une qualité de copie mais bien, comme pour un musicien, à la fois un travail de traduction et aussi d'interprétation. Tout cela se mesure à la distance que l'on prend pour l'observation de cette estampe. De loin, un peu, c'est Victor Hugo qui est là, on en reconnaît tout le génie du noir, des lavis, de la brume. Puis, en se rapprochant, surgit l'incroyable chaos des lignes gravées, les unes dans les autres, se chevauchant, se dissipant à l'infini. Alors on saisit chaque coup de burin, de gouge dans ce bois debout. Méaulle est alors l'auteur de cette image.
Je ne sais pas quel lien ont entretenu Lix et Méaulle pour cet ouvrage.
Mais je suis certain que Lix devait être heureux d'avoir, pour traduire ses dessins, un aussi bon interprète.
Nous aussi maintenant.
Prenons donc plaisir à regarder à la fois le dessin et sa traduction, sans feindre de croire que sans l'habileté de l'un n'existerait pas le génie de l'autre.
J'avoue n'avoir pas eu encore le courage de lire le texte étant toujours et encore des images. Il me faudra montrer cela à la jeunesse du Mans. Faut-il vous faire baver en vous disant le prix de cette merveille ? Ce serait indécent.
Bien à vous.
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