Dans la réserve, je suis allé chercher une nouvelle épreuve légère à aquareller.
Certainement la dernière de la saison car si le temps et le corps me le permettent je pourrai bientôt grainer une nouvelle pierre et reprendre le dessin.
Mais en attendant voici ce que je démarre.
Sous la main un carton d'invitation pour une exposition de Jan Voss.
J'aime son travail.
Et l'avoir sous la main ainsi me permet peut-être de me laisser aller à un travail aimé.
Les libérateurs sont ceux qu'on doit toujours avoir sous les yeux.
Je ne pense pas assez souvent à son travail, je n'en parle pas assez à mes étudiants.
J'en suis tellement désolé.
En attendant le poil de cul plein de couleur tente de libérer sa couleur sur la lithographie. Toujours, toujours envie du parfait compromis de pinceau : une grande réserve et une pointe la plus fine possible.
C'est difficile à trouver. Dans la quête du pinceau parfait quelque chose du pêcheur à la recherche de l'hameçon et de l'émerillon adéquats.
Mon père des heures chez les marchands d'articles de pêche...
Jan Voss
sans papiers
du 6 mars au 24 mai 2010
Musée de Louviers.
1 commentaire:
C'est toujours un grand plaisir de te lire... de voir tes vignettes. j'aime tes mots dans lesquels je perçois toujours comme une pointe de nostalgie... peut-être me trompe-je. Je pense à toi, avec l'idée de pouvoir soulager quelque peu le travail de Sisyphe : j'avais lu que le système hautement technique de grainage de la pierre avait rendu son âme... un trop dur labeur pour lui sans doute. Mais je mijote une nouvelle formule... finira-t-elle par se manifester, je l'espère, et qu'elle puisse s'adapter sur toute pierre! Mais je pense à toi aussi, couvant l'idée qu'un jour ta plume esquisse un petit texte sur mon travail...
Au fait j'adore ce serpent(in) vert (une algue?) s'écoulant comme le temps entre deux vignettes immobiles
Je me permet de te laisser l'adresse de mon site.
bien à toi
espion attentif
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