Je connais bien, je crois le travail de Jan Voss et surtout par sa très belle et riche œuvre gravée et imprimée.
Je vous l'ai déjà dit il fait partie des libérateurs.
Il s'est en quelque sorte engagé sur un chemin tapissé essentiellement d'une grande jouissance plastique qu'il tire par la ligne et par la couleur.
Je faisais remarquer à Natacha que l'œil circule en permanence sur ses toiles, comme engagé sur un chemin fait d'une ligne souple qui rejoint des nœuds.
Les nœuds chez Monsieur Voss sont constitués de fragments de toiles découpées et peintes qui se rassemblent peu mais se dispersent sur la surface.
Comme des petites bourgades sur une carte Michelin, chaque fragment de toile possède un réseau fluide de lignes le liant aux autres. Un chemin donc tracé sans force, juste par les herbes couchées.
Et là, parfois à gauche, parfois à droite, droit devant ou derrière un aplat surgissent des figures.
Certains un peu rapidement les qualifient d'enfantines.
Je les dirais plus certainement essentielles comme irréductibles après être passées sous les mains de Monsieur Voss.
Des évidences presque comme le dit la langue anglaise, des preuves.
Merci Jan Voss, merci.
Et comme pour saluer ce travail, partout dans la campagne normande la ponctuation du jaune des milliers de forsythias au bord de la route.
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