Je me suis demandé si j'allais vous donner encore des nouvelles de mon travail que vous ne demandez pas.
Finalement oui.
Aujourd'hui j'ai enfin pu faire le tirage de ma pierre qui est restée sous gomme presque deux mois. Vous en reconnaîtrez le dessin et un ami à moi, un ami cher, un de ceux qui fondent ma fierté d'enseignant à la chance de voir son nom utilisé comme un nom propre et un nom commun.
Commun ? Il ne l'est pas Guillaume Bure. Grand dessinateur même si on pourrait dire que ses dessins sont très bien cachés derrière une timidité généreuse, il est de ceux qui, un jour, au sortir d'une presse, a édité des gravures qui m'ont hérissé le poil de plaisir au sens propre comme au sens figuré.
Alors, je ne sais pourquoi, devant le mot "flibustier" j'ai vu mon Guillaume déguisé à une soirée en gentil pirate jovial et encore à cette époque un rien vert.
Il voulait me faire boire du vin blanc.
Mais sa belle jeunesse, il l'a toujours. Et, au vin blanc, je m'y suis mis.
Guillaume...
Ton nom de famille aurait bien pu à une époque être directement illustré mais quand j'en étais à cette lettre B, à ce mot bure, tu devais être un sacré minot, bout de rien, rigolo qui devait déjà être accroupi pour regarder les araignées et essayer de leur parler.
Alors, tu resteras dans ce dictionnaire, par la prononciation de ton nom par un flibustier au crâne étrange, malhabilement dessiné sans doute, mais cela ne regarde que toi, que moi.
Et comme tout arrive en même temps, je viens d'achever la mise en couleur à l'aquarelle d'une planche plus ancienne. Tout en même temps : l'amitié, la couleur, la fierté.
Bien à vous tous.
Au revoir.
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