mardi 28 août 2012

et fée fatale

J'ai appris le mot fèces et ce n'est pas ragoûtant.
J'ai raté fasciste et j'en suis heureux.
J'ai fédéré d'une cerise noire.
J'ai fait deux erreurs fatales.
J'ai mis des moufles sur ma fatigue.









mercredi 15 août 2012

en couleurs naturelles

Pendant une sorte de Robinsonnade dans le Loiret à essayer de maîtriser les humeurs délicates et félines de deux chattes particulièrement douées dans l'art de la feinte (faire semblant d'avoir faim, d'avoir envie de dormir, de vous aimer) j'ai pu poser de l'aquarelle sur la dernière planche lithographiée.
Par couches successives, parfois dans l'humide parfois sur le sec, l'aquarelle offre bien des qualités de couleurs vives ou éteintes toujours renouvelées.
Il faut savoir aussi parfois choisir entre le trait (dessin) ou les valeurs (peinture) car déjà, il est vrai, la lithographie ainsi pose une sorte de réseau de lignes que la couleur vient remplir : on pourrait dire un coloriage... et c'est l'écueil possible.
Mais c'est aussi à nouveau ce possible danger qui fait tout l'intérêt de la tentative.
Alors je vous laisse juge de... la tentative !









mardi 14 août 2012

c'est la rentrée à Oxford


Si vous faites vos courses pour la rentrée des classes en suivant les exigences jamais explicitées des professeurs d'allemand qui veulent un cahier de 100 pages à grands carreaux sans spirale alors que la professeur de français veut un cahier petit format de 200 pages à petits carreaux et couverture rouge et que vos enfants chouinent en ne voulant que le cahier Spiderman à 8 euros 50 par paquet de trois en promotion avec la trousse qui en vaut 25... vous calmerez tout le monde en offrant non seulement un cahier aux normes européennes mais également un beau cahier.
Ce cahier Oxford est habillé d'un très beau dessin de Julien Rolland.
Il a remporté le concours de la marque et son cahier devrait bientôt se trouver chez votre marchand habituel.
Reprenant le profil du lion de la marque, il installe dedans une machinerie baroque aux lignes contrastées que des petits fantômes drolatiques animent et font vivre. C'est joyeux, riche, fouillé dans les moindres détails et remarquablement bien construit. Bref, il pourrait bien s'agir là non plus d'un simple cahier mais d'une édition d'artiste qui aurait trouvé une formule belle d'édition : laisser les pages blanches pour que nous les remplissions sous la houlette d'une troupe de fantômes, image sans aucun doute à la fois de la légèreté et de la poésie de Julien Rolland.
Ne manquez pas de vous procurer cet article de papeterie, cet objet unique, cette édition d'artiste.
Vous pouvez également voir tous les talents de ce jeune homme en allant sur son site de graphiste ou en regardant les œuvres produites pour son diplôme national supérieur d'expressions plastiques obtenu, s'il vous plaît, avec rien moins que les félicitations du jury.
Vous me recopierez 100 fois : "J'aime le dessin et je le pratique tous les jours"





















































Et voici l'artiste en équilibre, toujours en équilibre malgré son goût pour la chute...