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mercredi 17 décembre 2014

La lithographie, la pédale et le vélo

Alors si vous en avez assez de voir les lithographies de votre serviteur uniquement par l'intermédiaire d'un écran, venez donc au Café Culturel de Guidoline à Rouen.
L'association Guidoline me fait l'honneur de m'offrir ses murs pour que vous puissiez voir les dernières lithographies.
Comme il n'y a pas la place pour accrocher les 110 lithographies (eh non !) Marc Hamandjian et moi-même avons décidé de ne montrer que les six dernières lithographies aquarellées (œuvres uniques sous cette forme) et une lithographie en noir (ici un multiple).
Bref !
On se fait plaisir !
Alors venez nombreux boire un verre, réparer votre vélo, parler virage et vitesse de pointe et entre Poulidor et Hirondelle, vous trouverez bien le temps de lire et regarder mon travail en espérant qu'il vous donne de la force pour mettre un gros braquet sur votre dérailleur.
On vous attend !
Je remercie vivement toute l'équipe sympathique de Guidoline pour cette chance.

Pour tout savoir sur Guidoline, allez sur ce site !
http://www.guidoline.com/





















samedi 4 juin 2011

Fabuleux Fabula Graphica

"Fabula Graphica" est une exposition qui se tient actuellement dans les grandes galeries de l'école des Beaux-Arts de Rouen.
Stéphane Carrayrou qui en est le commissaire a réuni d'une manière subtile et ambitieuse des œuvres d'artistes qui tous utilisent le dessin comme vecteur de leur imaginaire, de leurs découvertes.
L'exposition est superbe.
On y trouve des originaux de Jochen Gerner absolument magnifiques dont il ne faut pas manquer de voir la parfaite maîtrise oscillant toujours entre une bande dessinée détachée d'une narration et des dessins à programme.
Les dessins incroyablement délicats de Jean-Jacques Rullier offrent l'occasion aussi de comprendre comment une représentation mentale d'un espace peut par le dessin rejoindre celui de la page.
On redécouvre aussi François Bouillon avec de très belles et étranges peintures sous plexiglas qui dialoguent remarquablement avec les lithographies de Barthélémy Togo.
Dans le texte de présentation, texte d'une grande limpidité, Stéphane Carrayrou site un texte de Barthélémy Togo sur son approche de la lithographie :
"Avec la litho, il y a un travail de sensation, car je travaille beaucoup avec les mains libres au contact de la pierre ; j'en caresse la surface de mes doigts, d'un geste ramassé, avec de l'eau et de la couleur, en insistant délicatement sur les parties sensibles. (...) C'est comme un mixage avec des disques vinyles. Le résultat est comme une étendue d'océan qui révèle des îlots, des archipels ou une étendue de désert qui dévoile des oasis. (...) Tout est uni et cadencé comme une partition d'orchestre. L'émotion forte éveille d'abord l'esprit, puis entraîne le mouvement, qui produira ensuite la forme et va enfin procurer le plaisir, la jouissance du regard, bref la contemplation de la beauté."
Mais je découvre aussi les très beaux dessins de Gabrielle Manglou. Ils sont absolument saisissants et condensent un esprit surréalisant avec des vues d'esprits (spirites ?) dans la délicatesse d'une aquarelle ouverte et maîtrisée. Quel plaisir !
Se joignent encore Frédéric Bruly Bouabré, Huang Yong Ping, Nedko Solakov et Henk Visch.
Tous dialoguent, se répondent et forment ici une cohérence d'accrochage rare aujourd'hui.
Preuve qu'il est possible dans certaines écoles d'art d'une ambition, d'une réflexion et surtout d'une grande générosité envers le public. L'exposition est gratuite et ouverte à tous.
Allez-y, ne la manquez pas.

"Fabula Graphica 3"
"Vision d'un monde créolisé"
jusqu'au 3 septembre 2011.
Grandes Galeries de l'école Régionale des Beaux-Arts de Rouen. Aître Saint Maclou.
Du mardi au samedi.

Jochen Gerner :







Gabrielle Manglou :


sur le mur François Bouillon, au sol Henk Visch :


une lithographie de Barthélémy Togo :


les volumes de Henk Visch :


samedi 19 mars 2011

je vous invite

Voici que je reçois le carton d'invitation pour l'exposition au Musée de l'Horlogerie à Saint-Nicolas-d'Aliermont.
Vous pourrez y voir mes lithographies aquarellées du Fonds Régional d'art Contemporain de Haute-Normandie et quelques petites choses en sus.
Vous êtes tous les bienvenus.



Il faut aussi savoir que cette ville possède une architecture de Le Corbusier (maisons d'ouvriers) que j'avais tenté en vain déjà de voir il y a bien longtemps... Cela sera l'occasion sans doute de la trouver !
On s'y retrouve le 30 mars ? Save your date !

vendredi 23 avril 2010

Tout-venant



De la Galerie Störk, il faut déjà saluer le courage et l'abnégation de ses responsables qui tentent dans cette ville de Rouen un peu endormie de proposer un lieu d'art contemporain.
Ensuite il faut saluer Jean-Paul Berrenger qui y expose actuellement.
Dans cet espace réduit il a su avec intelligence créer une dynamique avec finalement peu de chose, juste le croisement de 4 madriers de bois.
Sur ces barres parallèles, il dispose un quantité incroyable de micro-sculptures, de collages d'objets chacun ayant une poésie et un humour évocateur.
C'est simple.
Croit-on.
Mais le dispositif de création par le rebut est aussi un rébus.
Des petits de rien, des morceaux de jouets, des éléments détachés de leur fonction mais tous pour la plupart fabriqués déjà une fois par l'industrie de la plasturgie ici retrouvent une allure et une narration d'une grande ironie.
C'est mystérieux.
Le jeu vient de ce que chaque parcelle d'objet offre à la fois le souvenir de son origine tout en étant troublée immédiatement par son nouvel aspect incongru ou surréalisant.
Mais Jean-Paul Berrenger sait jouer aussi de ses influences et c'est bien un cirque à la Calder sous les effets de la sculpture moderne qu'il nous propose à une échelle réduite, comme des miniatures d'une exposition d'œuvres modernes où l'on s'amuse à des reconnaissances.
Mais attention, il ne s'agit pas non plus de jouer les maquettistes mais bien de nous troubler face à nos propre références qu'elles soient celles du critique d'art ou du gamin retrouvant là le jouet Kinder perdu.
En tout cas, je ne peux pour ma part m'empêcher d'y projeter mes dessins du dictionnaire, voyant dans certaines de ces sculptures la réalisation concrète de mes dessins où, j'ose, l'envie de voler ici quelques idées...
Je n'oublie pas l'une des pièces simplement la plus émouvante, un peu à part, au sol.
Une paire de chaussure hors d'âge, magnifiques comme celle de Van Gogh, emplies de cire et servant de bougies.
Le vide pris ici par la paraffine est celui des pieds du père de l'artiste. Faire ainsi du plus terrible des vides une lampe d'Aladin la plus fruste et la plus magique qui soit est bouleversant. Oui.

81 rue d'Amiens Rouen
ouverture du jeudi au samedi de 14h à 18h
tél : 06 78 48 14 25 / 06 68 58 70 06










samedi 29 août 2009

page d'écriture et autres textes


Me voici d'une certaine manière à l'honneur.
L'une de mes œuvres achetée par le F.R.A.C de Haute Normandie illustre le carton d'invitation à une exposition :
Pages d'écritures et autres textes.
Je vous y invite.
Je n'y serai pas pour le vernissage mais mes lithographies y seront. C'est l'essentiel.
Décidément, le F.R.A.C haute Normandie les fait bien tourner ces lithographies. J'en suis, oui, heureux.
En plus, l'image existe aussi en cartes postales. Que demander de plus ?


mercredi 11 février 2009

la salle de classe




Aujourd'hui je suis allé dans un collège de Rouen, le Sacré-Coeur, parler avec des élèves de quatrième de mon travail de lithographe.
Dans la salle de classe, les lithographies aquarellées qui appartiennent maintenant au Fonds Régional d'Art Contemporain de Haute Normandie, sont accrochées comme ça, simplement. C'est toujours drôle de trouver son travail hors des murs de l'atelier. C'est détaché.
Les lithographies sont là grâce à la politique de prêt du F.R.A.C qui permet à des enseignants une mise à disposition du fonds.
Michel Delaunay, qui enseigne là enseigne aussi à l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen et c'est là qu'étudiant je l'ai rencontré pendant ses cours de perspective. Donc nous nous connaissons depuis 20 ans.
Les élèves  furent très intéressés je crois et le panel de questions est toujours aussi drôle à cet âge. Combien ça coûte ? (Merci T.F.1), est-ce que vous êtes comme Picasso ? (Je réponds oui à cette question !) Est-ce que vous en vivez ? Qui vous demande de le faire ? Est-ce que c'est dur à faire ? Mais aussi des questions plus techniques sont abordées et finalement moins le sens du travail. Il semble que ce qui compte surtout c'est le temps que l'on y passe et qui vous autorise à le prendre. Lors des projections vidéo, les élèves sont toujours étonnés que ce soit bien moi qui soit à l'image, ce n'est donc pas un mirage...
Il y a toujours un élève qui pouffe au fond de la classe, des qui veulent partir dès que la sonnerie retentit, des élèves qui me conseillent d'écouter scailleroque !
Mais ils sont sympathiques et pas méchants pour deux sous.
Je ne sais pas ce qui restera de ce rendez-vous. Une envie de dessiner serait formidable. Sait-on jamais...

mercredi 5 novembre 2008

Art Dico à Grenoble, une exposition

Je viens de recevoir une invitation et un programme pour l'exposition Art-Dico qui aura lieu à Grenoble. Le commissariat de l'exposition est assuré par Thora Van Male dont nous avons déjà chanté les louanges de son très beau livre : "Art Dico. A la découverte des lettres illustrées du dictionnaire." (voir article du 21 février 2007)
Voyez le programme pour toutes les informations.
Et pour répondre à votre question : non mon travail n'y sera pas exposé comme quoi je fais vraiment de la communication pour le plaisir du partage...
Oui vraiment.
Dommage c'est un paradis pour l'architecture moderne et contemporaine. Ceux qui suivent mon autre blog (http://archipostcard.blogspot.com/) comprendront que par exemple Grenoble a droit à 13 pages (!!!) dans notre guide (vénéré) d'architecture contemporaine en France par messieurs Amouroux, Crettol et Monnet.
Art Dico
Bibliothèque d'étude et d'information
Grenoble.
23 octobre 2008 28 février 2009
http://archipostcard.blogspot.com/

samedi 6 septembre 2008

prenez date et venez



La galerie Duchamp d'Yvetot organise le dixième anniversaire des iconoclasses.
Effectivement depuis une décennie cette galerie invite des artistes à rejoindre des écoles, collèges et lycées de la région pour des interventions directement auprès des enfants et en collaboration avec les enseignants.
J'ai eu la chance d'y participer à la suite de la Cordée du Mont Analogue avec Alan Aubry et Thibault Aspe. Pour ma part ce fut à l'école élémentaire Breton dans la classe d'Antoine Duruflé (un formidable instituteur) où j'avais établi ce qui sera mon dernier camp de base sur les flans du Mont Analogue. D'ici j'ai enregistré les enfants à la lecture du Mont Analogue, d'ici j'ai appris que prêter ses galibiers suffit au bonheur d'enfants. Ce fut dur, ne le cachons pas, ce fut riche.
Si j'ai laissé le sommet du Mont Analogue à qui veut bien le prendre, je reste persuadé que l'aventure se poursuit ailleurs. (Lost)
Ici lire avait la valeur de faire.
Alors pour retrouver la cordée dans sa pleine et entière territorialité (merci Francis Blanche) venez au vernissage de l'exposition 10/10 le vendredi 12 septembre.
Pour cette occasion la galerie et CARTed éditent des cartes postales réalisées par les artistes qui viendront vous les présenter et les signer comme de véritables et magnifiques œuvres d'art.
Vous pourrez me voir, voir Alan et Thibault et plein d'autres artistes comme Fabienne Cayet, Fabrice Bertran ou Marc Hamandjian (un peu plus de 60 je crois).
Même si ma carte postale sera un peu loin de mon travail lithographique, cela restera l'occasion de nous voir. Pour plus d'informations pratiques sur les dates, horaires et localisation voyez ici :
WWW.galerie-duchamp.fr
Pour voir ma carte postale il vous suffit de venir... ou de me donner votre adresse, j'ai également émis un timbre pour l'occasion !
http://www.carted.eu/cartes/aplates/plan232.htm

jeudi 12 juin 2008

livres délivrés, une exposition


Disons que je n'aime pas ce titre mais ce n'est pas grave car ce qui compte c'est évidemment que mon travail soit à nouveau montré par le F.R.A.C Haute-Normandie.
Je n'ai pas vu l'exposition et je ne sais rien de la manière dont mes lithographies sont montrées. Vous allez donc tous y aller pour vous rendre compte...
Voici la liste des autres artistes invités : Catherine Bernard, Serge Delaune, Bertrand Dorny, Gerd Hanebeck, Gerard't Hart, Jana Kluge, Kubach Wilmsen team, Lazlo Lakner, Marie-Rose Lortet, Michel Mangard, Neville, Rober Racine, Emile-Bernard Souchière et votre serviteur.
Et voici aussi le carton d'invitation pour toutes les informations pratiques. Bonne visite.

lundi 17 mars 2008

pages d'écritures et autres textes

Si vous avez le désir de voir mes lithographies et notamment celles acquises par le F.R.A.C Haute Normandie vous pouvez vous rendre à l’exposition :
Pages d’écritures et autres textes
œuvres de la collection du Fonds régional d’art contemporain de Haute-Normandie
le vernissage où je serai peut-être a lieu le jeudi 20 mars à 18h.
I.U.F.M 2 rue de tronquet Mont Saint Aignan Galerie la Passerelle
Cette exposition sera visible du mardi 18 mars au vendredi 4 avril 2008 de 8h30 à 19h du lundi au vendredi.
Les artistes invités sont :
Denise Aubertin, Catherine Bernard, David Bunn, Bertrand Dorny, Isabelle Lévénez, Claude Lévêque, Etienne Pressager, Roger Racine, Michel Sicard, Nancy Wilson-Pajic et votre serviteur...
Je suis très heureux que mes travaux côtoient ceux d’Etienne Pressager dont j’ai pu voir l’exposition au L.A.A.C de Dunkerque et dont j’aime le travail (particulièrement les dessins).
Voilà si le cœur vous en dit..

samedi 19 janvier 2008

communiqué de presse



L’exposition Grandes Surfaces s’articule autour de la collection inédite d’œuvres imprimées par l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen depuis 1995. Autour de cette collection d’une vingtaine d’estampes géantes originales d’artistes aussi divers que Peter Soriano ou Marc Brusse se réunissent des estampes qui par leurs formats exceptionnels démontrent l’ambition des artistes à s’approprier les techniques de l’estampe et de les faire leurs.
Ainsi Richard Serra réussit à réaliser une incroyable sculpture imprimée en réalisant une lithographie rehaussée de cire en couches si épaisses que l’épreuve devient un volume réalisé comme une concrétion. Pour chaque épreuve, ce geste étonnant est à la fois unique et renouvelé. Il se joue de la légèreté et de la multiplicité généralement dévolues aux définitions d’une estampe. James Turrell réussit lui à traduire dans les deux dimensions de la feuille les espaces irradiants réalisés dans ses installations par des projections lumineuses. En allant chercher dans la matière du noir, par l’usure de celui-ci la blancheur du métal il trouble la perception que l’on peut avoir de son travail. Il invente un piège pour ses lumières, celui de la manière noire, technique de gravure inventée pour la traduction de la peinture.
Ce rapprochement entre peinture et gravure est parfois si serré que les artistes eux-mêmes ne veulent plus nommer leur travail dans un domaine ou dans un autre. Agathe May par exemple, semble balancer entre les deux terminaisons et il est vrai que l’approche de la couleur posée sur ses gravures sur bois nous entraîne irrémédiablement vers la peinture de genre, accentuée par l’univers personnel qu’elle décrit. Les qualités de transparence de ses tons contrastent parfois violemment avec les tirages qu’elle effectue des mêmes planches en noir et blanc. Le trait étrangement se dévoile alors comme clairement celui de la gravure. Le format est alors sciemment celui de la peinture. Dans d’autres épreuves, la couleur se répand et glisse libre sur toute la surface en laissant en évidence la trace du pinceau comme dans les monotypes de Gérarddiaz ou la lithographie de Philippe Richard. Cette capacité d’enregistrement du geste pictural et sa soudaine multiplication offrent aux artistes peintres tout particulièrement une jubilation qui n’appartient qu’à l’estampe. Parfois c’est le dessin qui se libère presque à l’échelle du mur et la frontière entre le support et l’œuvre devient ténue, par exemple dans l’œuvre de Gilian Gelzer. D’autres au contraire font de ce gigantisme un écran, presque un mur qui contraint le spectateur au recul, comme Fabrice Gygi. Il arrive parfois que le gigantisme du modèle (la nature ou l’architecture) pousse l’artiste à morceler son épreuve pour la faire entrer dans les livres ou sous les machines et on voit ainsi l’œuvre se constituer d’un morcellement de pages qui ne recomposent le modèle que sur le mur ou sur la table (Philippe Martin, David Delesalle et Piranèse).
Au regard de la grande richesse plastique de ces épreuves géantes, on ne peut que constater la capacité des artistes à toujours remettre en question les contraintes de l’imprimeur qui, bien plus qu’un exécutant, devient alors un partenaire à la réalisation des images. Il s’agit pour l’artiste de déjouer les impossibles. Cette collaboration n’est pas toujours nécessaire et l’artiste aime à devenir lui aussi celui qui imprime (Grégoire Laisné, Georg Baselitz). Ils entretiennent alors une relation particulière avec ces grandes matrices, relation physique parfois intense qui induit un geste et un dessin à l’échelle. D’autres se jouent de notre culture du papier imprimé et nous proposent des images entre deux mondes. Mais Il s’agit souvent de se jouer du débordement et du redressement de celles-ci.
Frédérique Lucien va plus loin encore, faisant du matériau même de la multiplication (les plaques Offset servant à imprimer) un travail autonome, unique. Ce renversement du matériau reste basé sur une idée commune aux artistes qui voient dans la matrice de leur gravures parfois l’œuvre elle-même. C’est l’histoire de Gauguin et de ses bois.
En contrepoint les estampes lilliputiennes de Jean-Michel Vaillant nous prouveront que la monumentalité d’un travail ne tient pas, et heureusement, seulement à la taille des papiers. Ces minutieuses gravures au burin, parfois au sujet grivois nous obligent à placer notre regard autrement, comme finalement très souvent le collectionneur le place, plié en deux sur la table dans une confrontation intime avec l’œuvre, un plaisir presque solitaire.

exposition Grandes Surfaces





Enfin, après plus de deux années de travail, l’exposition Grandes Surfaces existe dans les murs de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans.
Je vous invite à venir voir les magnifiques estampes de formats exceptionnels que j’ai réunies à cette occasion.
Je profite de mon blog pour remercier chaleureusement toutes les personnes qui m’ont aidées en me prêtant ces œuvres.
Merci à François Lasgi directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen et à Philippe Martin pour le prêt de l’édition quasi-complète des estampes publiées dans cette école. Merci à l’URDLA de Lyon et en particulier à Cyril Noirjean qui nous permettent de voir les somptueuses œuvres de Fabrice Gygi. Merci à la Bibliothèque Nationale de France pour le prêt des James Turrell et d’Aurélie Nemours et en particulier à Lise Fauchereau qui m’a permis de rencontrer David Delessalle et Jean-Michel Vaillant. Merci à eux deux pour leur simplicité et leur générosité. Merci à Catherine Putman pour le prêt du magnifique autoportrait de Georg Baselitz. Merci à Grégoire Laisné pour le prêt de ses très prometteuses gravures. Merci au Musée de Gravelines pour le Richard Serra et Elke Kristuflek. Merci à Gérard Diaz pour le prêt de l’extraordinaire colonne Antonine de Piranèse. Merci à Agathe May pour ses si délicates gravures en couleur.
Je remercie également l’ensemble du personnel de l’Ecole des Beaux-Arts du Mans pour son aide et son soutien.
Je fais suivre mon texte pour le communiqué de presse.
L’exposition a lieu du 17 janvier au 9 février 2008 dans les locaux de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans, elle est ouverte tous les jours de 14h à 17h. On peut y voir des oeuvres de : Richard Serra, Philippe Martin, James Turrell, Aurélie Nemours, Peter Soriano, Marc Brusse, Agathe May, Fabrice Gygi, Frédérique Lucien, Gilian Gelzer, François Lasgi, Philippe Richard, Philippe Garel, Gérard Diaz, Elodie Boutry, Christian Jaccard, Al Martin, Tania Mouraud, Antonio Gallego, Paul Collins, Claude Lothier, Jacques Poli, Michel Besnard, Jean-Michel Vaillant, David Delessalle, Grégoire Laisné, Georg Baselitz, Piranèse, Elke Kristuflek.