mardi 30 octobre 2007

sous la lumière d'une Jieldé




Sur cette pierre toute lisse et nue, je vais dès ce matin poser des dessins en suivant mon dictionnaire. La dernière fois que j’ai fait ça c’était le 25 mai. Eh oui, la fermeture de la Bouille m’a retardé d’autant...
Mais ne regardons pas en arrière et au travail. Il va falloir s’habituer à ce nouvel endroit que je connais bien. Un sous-sol d’une machine à habiter, la maison Phénix payée grâce aux salaires d’un ouvrier chez Renault et d’une aide-soignante.
Il y fait bon, la machine à laver tourne et France Culture m’apprend le suicide d'Édouard Levé artiste qui me laisse à la fois admiratif et perplexe.
J’affute mes crayons Korn’s et mes plumes lithographiques qui viennent du fonds inépuisable de Jacques Ramondot. De l’eau dans le pot dessiné et tourné par Jean-François Raymond et je pose ma première vignette saint pierraise. Une nouvelle aventure qui commence.

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