mardi 13 août 2013

Saul, Inge pour continuer, pas pour finir.


Je peux bien vous dire que c'est très frais puisque l'article que vous êtes en train de lire est écrit exactement 10 minutes après l'achèvement du tirage lithographique que vous avez sous les yeux.
Les amateurs de dessinateurs reconnaîtront facilement dans ses propositions graphiques des influences (et même pire !) venues de Saul Steinberg et de Inge Morath qui photographiait ainsi Saul Steinberg et ses amis portant des masques faits souvent d'un simple sac de papier sur lequel l'un de mes plus grands libérateurs avait dessiné.
La grande candeur, la naïveté géniale, le sens inouï de la simplification renouant ainsi avec les premiers temps du signe et du langage, font de ce travail de Saul Steinberg l'un des plus beaux et des plus émouvants qu'il me fut donné de découvrir.
Alors, je tente parfois d'atteindre cette réduction graphique qui n'est pas une élimination mais bien une concentration des sucs du dessin.
Mais c'est bien difficile comme chemin, mais c'est bien plaisant aussi.
En espérant que Saul et Inge ne m'en voudront pas de cette proximité, je vous donne donc à voir le moment lithographique où j'en suis. Et c'est sans doute un peu Steinberg qui me poussa pour le mot fin à conjuguer le verbe continuer au présent de la première personne du singulier.







 













2 commentaires:

Le Dresseur a dit…

Oooooh super encore ces dessins!

Et il me faut absolument ces guides de la France mystérieuse!!! Super ces histoires mystiques de racontards! Et puis il y a les dessins des songes drolatiques de pantagruel! Woah je suis jaloux

Continuons continuons!

Liaudet David a dit…

on va voir ce que l'on peut faire pour toi cher Dresseur !
merci de ta fidélité.
Bises.
David