vendredi 10 juin 2011

la machine à capter la pensée par A. Clouet



Dans ma bibliothèque depuis un bon moment déjà, je me souviens surtout avoir acheté ce petit fascicule pour sa couverture au dessin vraiment évocateur de Métropolis de Fritz Lang.
Des lampes, des compteurs, des rouages forment une étrange machine qui placée sur la tête d'une personne permet par un larynx artificiel (oui) d'entendre la pensée de celui-ci.
Bon.
L'auteur A. Clouet ne marqua pas les arcanes du genre même si elle ne manque pas de citer dès les premières pages ces illustres aînés comme Wells, Verne et Poe et le livre lu même en diagonale ne vous tire pas de l'ennui d'une histoire voulant méler jugement moral, pratiques médicales et sélénites envahissant la terre...
Vous ajoutez une histoire d'amour entre Yvonne la fille du l'inventeur fou et son aide de laboratoire et vous aurez une idée de ce remarquable ouvrage !
Reste tout de même un désir pour un dessinateur celui de voir grâce à une telle mécanique ses images mentales passer directement dans le réel avec le risque que la mécanique ne sache ni calmer ni interpréter (une distance) ce que la main sait laisser sur le papier.
Mon exemplaire est passablement dévoré par un ver qui laisse une sorte de caviardage hasardeux dans les pages. Certainement le plus beau dessin de ce petit fascicule, son plus beau texte aussi...

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